Les Oranges au Roc
Début octobre, le Roc d’Azur a fait du pied à un petit groupe de VTTistes fontenillois. Nous étions 5 à nous y rendre. Greg en famille, dont l’objectif était le Roc Marathon d’un côté, et le groupe Seb, Chris, Tony, Lio d’un autre côté, avec un programme plus calme: Roc Odissey, Village du Roc puis Roc d’Azur.
Côté Greg, je ne m’étendrai pas trop, mais il a roulé le vendredi sur 92km, sur un parcours magnifique et exigeant, avec une température chaude et un temps magnifique. Nous le croiserons à l’arrivée du Roc Odissey puis mangerons avec lui et sa femme qui faisait le Roc e-Odissey le soir devant le match de la France du soir au restaurant du camping.
De notre côté, voyage en deux temps avec pause le jeudi soir à Montpellier, puis route le matin vers Fréjus pour arriver à la bourre (vive les accidents) au camping de l’Etoile d’Argens qui n’avait pas encore préparé le mobile home. Pique nique et équipement dans le parc, puis nous retrouvons Vincent et Pascal (2 amis) pour aller sur la Roc Odissey. Départ à 14h15 pour 35 km de découverte d’une partie du Roc d’Azur. Première montée longue et physique avant de redescendre par chemin, puis 2e montée qui nous ouvre cette fois-ci de plus belles descentes avec de jolis passages techniques et retour par le sentier des douaniers.
Belle entrée en matière pour laquelle nous sommes restés groupés (enfin, aux ravitos) . T-shirt à l’arrivée et petit sac à dos en cadeau d’inscription.
Le samedi, la journée a été tranquille, préparation/réparation des montures puis journée sur le village du Roc avec quelques achats sympas, une séance de massage offerte, de belles découvertes de nos futures montures de rêve, puis un tour à la piscine avant un repas pasta avec Eric (un ami) qui nous a rejoint.
Dimanche enfin, le Roc d’Azur, le vrai, arrive avec des départs éparpillés (9h35, 10h10, 10h35,11h et 11h25).
Grosse montée pour démarrer, sous une chaleur infernale, la tête en tourne, puis descente vers le Fournel, puis regrosse montée pour arriver au point haut du parcours et la plus belle descente que j’ai connu au Roc. 400m de D- minimum sur un parcours très très technique. Une fois la première partie super raide franchie (et les gars à pied écartés), j’ai pu la faire à fond, et en bas, une banane d’enfer, des crampes dans les doigts et un début de crampe dans les cuisses.
Beaucoup de moulinage et quelques gels plus tard, les crampes sont passées, et le parcours continue avec de très belles petites montées et descentes; Arrêts très brefs sur 2 ravitos (sur 4) sans intérêts pour moi, je retrouve Tony et Seb qui a crevé et perdu beaucoup de temps à réparer, puis repars à la chasse de Chris. Je me fais le plaisir d’une petite chute en montée en tentant de passer un passage rocheux après le Bourgnon.
Je ne retrouverai Chris qu’à l’arrivée où il attendait gentiment en se remplissant les poches de barres énergétiques pour tuer le temps. Bières, T-shirt et rechargement des batteries puis Tony et Seb arrivent. « J’en ai peut être gardé un peu trop sous la pédale » dira Tony, qui en effet n’a pas fait un temps canon :). Nous rentrons au bungalow avec le sourire puis attendons le retour d’Eric qui a souffert comme jamais, avant de faire le retour tardif sur Toulouse pour une arrivée vers 1h du mat.
C’était comme toujours bon et beau, mais il faut vraiment s’inscrire le plus tôt possible pour partir dans les meilleures vagues et éviter les boulets sur le parcours.