Au pic de Bacanère
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Ce dimanche, peu de monde présent sur Toulouse, mais sortie en montagne quand même pour Fontenilles VTT, avec l’ascension du Pic de Bacanère (2 193 m), un peu avant Luchon, sur la crête frontière avec l’Espagne, gravi par Sam et Fred. C’était dur, très dur même. Et magnifique. Encore plus magnifique que dur.
Altitude 600 m A 8h00, la voiture est garée quelques kilomètres avant Luchon. L’ascension commence, raide mais régulière, d’abord sur une petite route puis sur une piste forestière.
Altitude 1400 m. Voila déjà une heure que le duo monte. Il en reste autant ! Sam s’arrête de temps en temps pour attendre Fred. Une première bergerie est atteinte. Fini la forêt, voici les alpages. Heureusement l’ascension s’effectue sur le versant ouest, à l’ombre à cette heure-là. La température reste agréable. Au milieu des alpages, une piste herbée s’élève jusqu’à se perdre dans la montagne. Nous l’attaquons, après avoir traversé un troupeau de chevaux.
Altitude 1800 m. Un refuge ! Ouf, un peu d’eau ! Les bidons sont quasi vides. Un couple de VTTistes est également là, prêt à s’élancer dans la dernière partie de la montée. A moitié caché par l’herbe, un sentier quitte le refuge. La pente est de plus en plus raide, le sentier de moins en moins net.
Altitude 2000 m. Il faut abandonner tout espoir de remonter sur le vélo avant le sommet. Alors on pousse dans les herbages. Un col est atteint : la frontière, le GR 10 et sur la droite le pic de Bacanère, vaste dôme herbeux.
Sam pend son vélo sur le dos et s’envole vers le sommet. Fred est épuisé. Tous les dix mètres, il faut s’arrêter, récupérer un peu et repartir. Entre Sam et Fred, le couple de VTTistes rencontrés au refuge galère aussi
Altitude 2193 m. Enfin c’est l’arrivée pour tous. Félicitations à Marie pour l’exploit !
La vue se découvre d’un seul coup, sublime. Face à nous le massif de la Maladetta et ses glaciers. Sur la gauche, la vallée de la Garonne dans sa partie espagnole, avec en arrière plan les Pyrénées Catalanes. Sur la droite, le Néouvielle, le Vignemale et le Pic du Midi. Enfin derrière nous, la plaine. Il aura fallu près de trois heures et quinze kilomètres pour atteindre le sommet. Les vautours se rassemblent de plus en plus nombreux, planent à quelques mètres du sommet et regardent Fred d’un drôle d’œil. Ils ont faim, c’est sûr. Il est temps de repartir.
La descente peut débuter sur les crêtes, ludique pour Sam, contemplative pour Fred, puis s’enchainer sur le GR 10 jusqu’au village d’Artigue et enfin la vallée.
Une superbe rando en montagne !
Les magnifiques photos prises par nos compagnons de randonnée sont accessibles par ce lien http://www.plani-cycles.fr/diaporama.php?idCr=1095&origDiapo=0