Fontenilles à Bruniquel, et pas que pour rigoler

Dimanche 24 avril, c’est le rendez-vous tant attendu des 2000 de Bruniquel.

Cette année encore, un petit groupe motivé s’est donc rendu là-bas malgré l’annonce d’un temps maussade. Voici son histoire, racontée par Thomas, un nouveau très résistant:

« Nous sommes partis avec Stéphane et Fred à 9h19 tapantes (pas du tout avec le peloton donc…), en route avec l’intention officielle de partir sur la boucle de 45km. Les premiers kilomètres étaient assez glissant mais la météo agréable.

Les 20 premiers kilomètres se sont fait sans histoire, mais dans un paysage très sympa. Les causses permettant des points de vues élévés, mais mettant aussi à mal nos guiboles. Nous avons croisé un danois venu passer ses vacances dans la région et que Stéphane avait déjà rencontré sur une autre course locale (je n’ai plus le nom précis en tête). Il nous accompagnera toute la rando.

Arrivés au panneau de choix de parcours (45/61), nous étions en train de tanner Stéphane depuis une bonne heure pour partir sur la longue boucle et avions eu raison… de sa raison justement… Nous avons donc laissé le parcours de 45km sur notre droite pour partir sur l’Autre.
La suite du parcours a donc suivi une difficulté assez progressive au fil des chemins. Avec notamment une (très) longue côte que nous avons monté en majorité à côté du vélo. Quelques descentes techniques et variées, depuis la descente glissante dans la terre, en forêt, à la descente très roulante sur des chemins pierreux. Avec un passage assez mémorable à mon sens à flanc de pierrier.
A la mi rando, le second ravitaillement sur les 3 était situé à St Antonin, nous y avons été accueillis très chaleureusement. C’est la suite qui s’est légèrement corsée.

Après environ 5h10 de rando, ma patte de dérailleur s’est pliée. J’ai quand même pu repartir après un coup de main de Stéphane, je n’avais que deux pignons condamnés pour la fin de la rando, ce qui m’a permis de continuer normalement. Quelques temps après, une branche – située à 10cm du sol, mais il ne faut pas le dire…- a donné à Fred un air de warrior en l’ouvrant sur le bout du nez… Il a donc fini le nez en sang, sous les yeux ahuris des autres randonneurs, passants et organisateurs, ainsi que sous les « you’re crazy french men » adressés par notre ami danois à l’ensemble de l’équipe.

La pluie ayant fini par s’inviter alors que nous profitions tranquillement du dernier ravitaillement – tout en changeant de chambre à air pour ma part – nous avons décidés de finir par la route après 6h30 de rando. Il restait 11km à parcourir et une causse à monter par les chemins, tandis que nous avions 8km par la route.
Fred nous a poussé à nous mettre en relais sur la route, ce que nous fîmes langues pendantes à 30km/h sur nos bôs vélos, doublant les participants aussi lâches que nous et ayant coupé à travers asphalte.

L’organisation nous a enfin accueilli avec un bon aligot, 6h50 après notre départ et 61km aux compteurs.
En conclusion une superbe rando, une météo très clémente jusqu’au dernier ravitaillement, un accueil des plus agréables ! Un paysage magnifique et, aux dires de Stéphane et Fred, un très bon entraînement pour le Roc d’Azur. Quelques chutes sans gravité pour Fred (un nez balafré quand même) et moi-même. Stéphane, lui,  n’est pas descendu à la bassesse de se rouler par terre comme nous avons pu le faire !

Voilà pour notre groupe ! »

Notre ami Slide, s’est lui aussi laissé emporté par Bruniquel. Il est parti à 8H30 tapante pour le 60 mais, vu l’état de la bête, s’est déglonfé à la bifurcation.

Il a bien fait car la fin était corsée.
Parti trop vite avec le groupetto,  les crampes arrivent dans la descente sur Cazals. 4H00 pour 45kms et denivellé?(pas d’altimètre)
Rando  toujours aussi belle et technique.

Enfin, un petit groupe de flemmard est resté sur le Gers :

DDP et Lionel sont donc allés en reconnaissance du côté de St Lys, Ste Foix, St Thomas, St Seysses Saves, St Empeaux et St Fonsorbes. La sortie était tres ensoleillée et très printanière dimanche apres midi, c’était un plaisir pas trop boueux .