Bruniquel, toujours au top des rando de printemps
C’est en masse que l’équipe de Fontenilles a décidé de participer au 2000 de Bruniquel, avec pour certain la volonté de tenter le 64km.
Trajet effectué à 3 voitures, Steph, Florent et Lionel dans l’une, Guigo et Etienne dans une autre, Tony et son pote dans la 3e.
Nous nous retrouvons donc tous sur le parking de Bruniquel vers 8h30, montures affutées et propres. Petite descente pour s’inscrire, beaucoup de monde est présent ou déjà parti.
On commence par monter à travers Bruniquel, puis dans les collines avoisinantes. Chemin déjà sinueux et ludique, plutôt praticable malgré le monde et la pluie des jours précédents. Le Temps est chaud et se dégage vers le beau. La première partie est avalée en ordre disparate, Guigo arrive le premier au ravito, suivi de Lio, Steph et Florent, puis arrivent Tony, son pote et enfin Etienne. C’est dans la deuxième partie que les choses se corsent. Les descentes deviennent plus raides, et surtout la boue fait son entrée dans la montée la plus dure du parcours. Impossible de pédaler, nous nous retrouvons à pousser les montures sur une longue distance, les pieds dans la boue, le cadre dégoulinant de boue rouge et collante. Arrvier en haut de cette montée infernale, nous nous regroupons puis nous élançons pour la descente… sur 50m car Guigo casse sa patte de dérailleur en secouant la boue du vélo. Dépannage de fortune, on enlève le dérailleur, raccourcit la chaine pour lui permettre de rentrer en single speed par la route. Snif, la balade est finie pour lui, au moment ou elle devient la plus belle.
S’ensuit une descente fabuleuse, ludique, technique, rapide, puis de longs singles tortueux en bordure de falaise ou en forêt, on se fait peur, on glisse, on piétine en attendant de pouvoir doubler les retardataires. Le velo sèche, la chaine aussi, ça craque de partout. Deuxième ravito, la décision est prise de se limiter au 48km, mais il reste encore 16 bornes. Heureusement, de l’huile est à notre disposition. Nouvelle belle descente, puis montée par la route pour reposer les guiboles avant d’attaquer la descente la plus délicate. Chute de Steph, on croise de nombreux blessés car ça glisse, et la fatigue limite le pilotage.
Enfin, derniers km tranquilles pour tous et nous pouvons déguster l’aligot. Etienne est arrivé le premier car il a raccourci dans la dernière phase, Tony arrive bon dernier, terrassé par les crampes. Tout le monde est satisfait, heureux car le parcours était vraiment chouette. Lionel fanfaronne même qu’il avait le 64km dans les pattes… on ne saura jamais. Guigo, à refaire l’an prochain, avec une patte de rechange dans le sac.