Les chevaliers de Bruniquel
Pas de dérogation cette année encore, nous avons étrenné la saison des rando par les 2000 de Bruniquel.
Je dois vous avouer que je n’étais pas chaud, dimanche matin, pour y aller. Couché tard, 1h de sommeil en moins, levé à 6h30, il pleut, bref pas envie.
Mais j’ai bien fait d’y aller. Récupérant Florent et Tony, puis retrouvant sur place Candelolo, Thomas et Laurent un ami de Tony, nous nous sommes tous inscrits (42 ou 65 en fonction de la forme).
Pose pipi traditionnelle:
La pluie a été plutôt compatissante et a fait une pause pendant la rando, à quelques bruines près. Le sol était tout le long recouvert d’une couche de boue plus ou moins collante en fonction des zones, mais tout le temps glissante et piégeuse, nous interdisant de lacher les chevaux.
Le parcours démarre sur un tout petit peu de plat, puis on commence à grimper, les groupes se forment, Thomas et Candelolo partent au grand galop sur le 65km, Florent et Lionel suivent de loin sur le 40, puis Tony et Laurent grimpent à leur rythme. Sur les crêtes, quand la brume se dégage, la vue est superbe sur la vallée. Nous entamons la première descente, avec précaution mais plaisir. Le 1er ravito est là, avec paté, nutella, et tout ce qu’il faut pour se ressourcer. Juste après arrive la longue, longue montée du Devez suivie de singles sur les crêtes, une nouvelle belle descente, un 2e ravito, et nous sommes prêts pour la dernière montée, par la route cette fois, facile, mais rejoignant les gens du 30km en difficulté sur les singles rocailleux et périlleux du sommet (difficulté partagée d’ailleurs, j’en ai fait un bout à pied tellement les rochers étaient traitres).
Séparation pour la descente « facile » pour les uns (Thomas et Candelolo), ou « dangereuse » pour les autres ( Yoyo, Tony et Flo). Cette dernière s’avère en effet difficile, glissante, et la fatigue aidant, on y va doucement, mais nous arrivons finalement tous entiers, sans grosses chutes (juste quelques glissades non maitrisées) pour déguster le bon aligot des finisseurs.
42 km et 1200m de d+ (65 et 1700 pour les guerriers), il ne m’en fallait pas beaucoup plus avant que les crampes n’arrivent.
Bref, belle rando, dure et boueuse à souhait. A refaire en été si on veut éviter de mettre pied à terre.