Bruniquel ou Cordiolo?? Tout un programme

Très beau dimanche ce 3 avril, avec un programme alléchant, mais que choisir.

Christophe, Guillaume P, Romaric, Philippe P, Tony et Lionel choississent la nouveauté en allant découvrir pour nombre d’entre eux la Cordiolo et ses terres rouges.

Thibault, Stéphane et Laurent D. choississent eux la garantie d’une belle et dure sortie à Bruniquel.

Commençons par eux:

Rapport de Thibault d’abord:

Cette année, le soleil est au RDV, nous verrons plus tard que le terrain est resté bien humide, avec des cailloux glissants (comme à l’habitude) mais surtout des trous d’eau ci et là.
Dès les premiers mètres la couleur est annoncé : ça grimpe fort!!
Puis nous commençons par un mono trace humide et glissant, je pars a la faute sans gravité, juste le pied à terre.
On enchaine montée puis grosse descente avec des pierres, la aussi très humide. Ce n’est  pas facile de rester sur les roues.
J’arrive le premier au ravito puis on repart de nouveau ensemble dans un petit chemin boueux.
Quelques km après je perds mes compère… il y a du monde et c’est dur de dépasser.

Je continue donc seul.
Enchainement de montées et descente  raides ou il est difficile de trouver l’adhérence sur les pierres humide.

Nous arrivons sur une très longues montée avec de beau pourcentage puis 2eme ravito.
Quelque km après je trouve la bifurcation du 45 et 58km, je me sens bien je continu a monter vers le 58km.
Belle descente puis 3eme ravito (toujours bien fourni en salé et sucré).
Il reste 11km annoncé.

Et là… grosse montée juste après le ravito je commence a fatiguer, je pose pied a terre et monte a coté du vélo (pas bien ça…)
Arrivé en haut il y a encore de la boue…
Puis nous redescendons par une descente dans le même esprit que les précédentes: de la pierre et du gros dénivelé.

Un peu de plat puis c’est arrivée, le moment de manger l’ALIGOT!!!

Pour conclure : une belle rando avec de jolies paysages mais exigeante physiquement et techniquement (enfin je trouve).

La même vue par Stéphane:

Nous perdons Thibault juste après le 1er ravitaillement. À cette position, nous longeons les ruisseaux bien humides en sous bois.

Nous nous retrouvons devant un gué de cailloux où tout le monde ou presque semble passer à pied.

Là, Laurent décide de passer sur le vélo et se ramasse une première fois, heureusement sans gravité. Le temps pour moi d’enlever mon maillot de bain, enfin plutôt mon coupe vent, et nous voici repartis.

La suite se passera sans Thibault, qui a pris le large. Et puis quelques problèmes nous obligent à faire quelques arrêts techniques.

C’est après le 2nd ravitaillement, au bout d’une côte interminable, que Laurent, se ramasse une 2ème fois. Ce coup ci, c’est en descendant un single en sous bois avec un léger dévers.

Résultat, un flan du pneu avant déchiré et une belle chute sur la tête, heureusement et encore sans gravité.

Le pneu ne monte pas en le regonflant, nous ne voyons pas de suite l’entaille du pneu. Une chambre à air dans le pneu et nous repartons.

Un peu plus loin, Laurent s’arrête de nouveau. La chambre à air dépasse du pneu par l’entaille. Nouvelle pause technique; Laurent sort un emplâtre et le positionne devant l’entaille.

Il est temps de repartir, tous les retardataires nous sont passés devant.

Le reste du parcours se passe sans encombre avec une belle descente et la traditionnelle montée vers Bruniquel, où se manifestent les premières crampes.

Conclusion: une belle sortie comme on les aime avec néanmoins beaucoup plus de chemins roulant que d’habitude. Les singles caractéristiques, avec les murs de pierres de chaque côté, ont été plus rares, ce qui n’a pas été pour nous déplaire pour cette première sortie de la saison.

Donc, 48 km et 1200 m de dénivelé pour cette sortie qui nous a fait mal aux jambes.