Randonnées vtt en Ardèche par Stéphane
Voici le compte rendu d’une semaine de vacances en Ardèche.
La région se prête très bien au VTT pour celui qui aime le cailloux et le dénivelé important. A l’image de nos différents WE sportifs, l’Ardèche se positionne entre Ainsa et les Corbières. C’est également un des département les plus sauvage.
La 1ère sortie (bleu) se passe donc en dessous de Salavas, où nous avions notre résidence de vacances. Je démarre par un chemin de cailloux, histoire de donner le ton de ce que sont les chemins Ardéchois. Pas beaucoup de maison dans le coin, je pense que j’ai du voir 2 maisons sur 15 km de roulage. Mieux vaut ne pas tomber en panne. J’arrive enfin sur le village de Labatiste de Virac et son beau château des Roure. Je continue au travers des crêtes boisées et je me retrouve dans le village de Vagnas. Je décide de couper la trace pour me permettre de rentrer plus tôt.
J’arrive dans la forêt de Salavas avec un peu plus de terre que de cailloux. Le temps est sec et je retrouve le confort de nos singles habituels de Bouconne. J’en profite pour jardiner un peu et me voici sur un single devenu non-praticable: les arbres et le ruissellement des orages passés ont rendu le chemin très difficile. Seule une moto peu y monter.
Quelques kilomètres plus loin, me voici au point culminant où se trouve le réservoir d’eau de Salavas. Un single de plus se présente à moi: il est du tonnerre et m’emmènera jusqu’en bas.
Bilan: une sortie très ludique et une première prise de contact avec le cailloux et les chemins forestiers que nous connaissons bien. 35 km et 765 m de D+.
La 2nde sortie (verte) est un remake de la précédente, avec une grosse coupure, quelques boucles non faites la première fois, et de nouveau la descente dans la forêt de Salavas.
Bilan: 16km et 400 m de D+.
La 3ème sortie (rouge) est plus engagée, et heureusement pour moi, je l’ai faite involontairement en sens contraire. 10 km de route pour arriver à la montée, histoire de s’échauffer les jambes. Ensuite, un mur sur un sentier forestier: tantôt du cailloux, tantôt du goudron ou du béton, et là c’est que ça grimpe dur.
J’arrive au tiers de la montée et je me retrouve au milieu d’un attroupement d’oiseaux en tout genre: aigles, corbeaux et vautours. J’ai vu sur les CR que c’est apparemment l’endroits où sont nourris les oiseaux. Pas d’hommes à l’horizon à part moi. Je prends quelques photos et je repart illico presto, on ne sait jamais avec ces oiseaux là. La montée continue et je me retrouve enfin (1h30 de montée) en haut, sur le point culminant de l’Ardèche: la dent de Rez et ses 719 m d’altitude. Super point de vue sur la vallée du Rhône et des ses affluents.
La descente, qui devait être la montée est pleine de cailloux. Je descend au plus vite de mes capacités, et j’en attrape des fourmis aux mains. Des impacts ça et là me font peur: mon cadre va t’il tenir le coup. Un retour au village et me voila arrivé. Un contrôle général de ma monture ne montre rien d’anormal.
Bilan: une sortie plutôt physique pour se former les jambes sur une longue montée praticable. Descente sur le cailloux habituel en Ardèche. 39 km et 1000 m de D+.
La 4ème et dernière sortie (violet) se passe entre le massif de la dent de Rez et l’Ardèche. Départ de Vallon Pont d’Arc vers Lagorce par routes et chemins très roulants. Je décide de couper la trace et de redescendre plus rapidement vers l’Ibie que je traverse à sec. Je remonte aussitôt par du chemin large et plutôt caillouteux. Tout n’est pas faisable en vélo, ou alors il faut laisser une énergie importante. Je ne connais pas la suite des festivités et je décide de m’économiser je pousse donc sur quelques centaines de mètres, sur les portions les plus difficiles. La montée est assez longue et le final est tout à fait praticable. La traversée de la route se fait à moment donnée par une buse en béton et des palettes posées ça et là pour y accéder.
Le sommet est atteint, et je m’attend à une descente rapide. Mauvaise appréciation; la trace m’emmène sur un single à flanc de crête, au beau milieu des arbres. Plutôt sportif le tracé. La suite est plus cool, avec une longue descente sur un single praticable.
J’arrive sur le pont d’Arc, site majestueux de la région, et je rentre par la route; je suis en retard sur mon horaire.
Bilan: une sortie à la fois physique et technique avec une descente qui déchire, sur le final. Les montées en cailloux demandent à être mieux maitrisées. Nous reviendrons, ou pas.40 km et 900 m de D+.
Une région dépaysante où la pratique du VTT est exigeante. Les points de vues sont à couper le souffle et les descentes engagées et techniques. Un bon entrainement en perspective de notre WE sportif de Mai.
Ci-dessous la localisation, le détail des traces effectuées, et quelques photos.