La Cap Nore, sous la pluie, le vent et dans la boue…

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Dimanche très rude hier.

Nos vaillants oranges, Guillaume G., Florent, Tony, Steph et Lionel ont accepté le défi de se rendre à la Cap Nore pour une distance peu fréquente pour la majorité d’entre nous: le 60km.

Levé à 5h du mat, puis regroupement pour arriver vers 7h à Villegly. Récupération rapide des dossards, une chocolatine, et nous sommes prêts à nous lancer à l’assaut de la montagne noire. Petite ombre au tableau, il fait frais, il bruine, et nous hésitons sur les vêtements à prendre.

C’est parti. Le début du parcours est différent de l’an dernier sur la 40. Très vite nous attaquons les montées rudes et petites descentes ludiques. Le terrain est lourd, boueux sans être collant, la pluie n’arrête pas.

Première péripétie avant le 1er ravito, Flo crève et doit mettre une chambre à air. Dans la foulée, Tony casse son shifter. Impossible de réparer, s’en est fini pour lui. Pour les autres, hé bien, ça monte, ça monte. Enfin, on redescend vers Cabrespine, puis on monte, on monte, il pleut, il vente, ça fait mal aux guiboles. Steph et Guillaume restent ensemble pendant que Lionel et Florent font l’accordéon devant, se retrouvant aux ravitos. Les ravitos, sont des havres de plaisir, avec la saucisse pour se réchauffer, et tout ce qu’il faut pour manger et boire. On arrive sur les premières crêtes, bien loin encore du sommet, mais en plein vent. Les vélos sont difficiles à controler, les descentes glissantes, dangereuses et lentes. Encore du dénivelé. Enfin, le 3e ravito qui annonce 5km avant le sommet. C’est loin, mais le chemin est plus praticable avant d’arriver près du Pic par un chemin d’ornières noires, boueuses, impraticable. Je le fais à pied, comme tout le monde. L’arrivée au sommet est fantomatique, on distingue à peine l’antenne, le vent nous décolle du sol, et c’est avec peine que nous nous lançons enfin dans une descente au jugé tellement la pluie, le vent et la brume nous gache le plaisir. Nous entrons dans la forêt pour y découvrir un sol de boue noire et profonde. Chaque virage est un défi entre le patinage et le bain de boue. Les chaine-sucks n’arrêtent pas pour moi, bloquant les relances.

Enfin, j’atteins le 4e ravito au bord du lac où m’attend Florent. La température remonte enfin, la pluie s’arrête sur ce versant, et nous pouvons enfin profiter de la descente ludique à souhait, avec de nombreuses portions neuves, des dévers glissants, des à pics et des rocailles. C’est enfin du plaisir malgré mes jambes lourdes, et les 20 km de la fin seront une vraie récompense.

5e ravito avec la fanfare, encore de très jolis singles et c’est l’arrivée, après 7h45 de voyage dont 6h50 roulantes pour moi, pour 65 km et 2300m de D+.6-20-2016 9-51-54 AM

Je n’en avais jamais fait tant.

Steph et Guilaume arrivent une petite heure après, fourbus mais heureux aussi. Le pauvre Tony nous a attendu tout ce temps en bas, c’est vraiment dommage.

 

En conclusion, une énorme épreuve, rendue encore plus compliquée par les conditions météo, mais une organisation sans faille.Et les photos parlent d’elles-même.

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