Bouconnade sans selle
Dimanche 18 mars, 9h au stade de Fontenilles :
Le petit groupe composé de Lionel C, Greg T, Sébastien D, Tayson H et moi-même, démarre pour une petite virée vers Bouconne, le ciel est chargé, le vent est frais, c’est pas ce matin que l’on va bronzer !
Dès le départ nous testons le passage « massacré » derrière les bâtiments de la zone pour rejoindre la route de Lias, pas de miracle : il faut passer à pied !!!
Ensuite direction le moulin, nous prenons un rythme régulier et soutenu pour grimper progressivement la cote « ah les cuisses » de Strava ;-), comme d’hab on finit bien chaud en haut !
Passé le moulin, direction Pujaudran, nous prenons en suivant les 2 petits raidillons (petit mais costaud !) pour atteindre le centre du village, après nous basculons dans la forêt de Pujaudran et son single très ludique, le sol est sec : un vrai régal pour la conduite !. Nous perdons Sébastien à la sortie de la forêt, il est sorti trop tôt, heureusement une âme charitable le conduit sur le bon chemin pour nous retrouver.
Arrivés en haut de Bouconne grand débat : canyon, pas canyon ? on y plonge étant assuré que la moitié est encore autorisée. En chef de file, Lionel C, ouvre la route sur ce single avec dextérité et style 😉 mais gare ! Derrière ça suit de près, la jeunesse pousse !
Nous parvenons à l’entrée de la zone « interdite » qui ne l’est plus finalement : la panneau a été démonté, est-ce un acte officiel de l’ONF ou du sabotage ? nul ne saura et nos scrupules s’évaporent en franchissant la limite de la zone. C’est toujours le même plaisir à évoluer dans ce canyon qui ne semble pas être devenu sauvage durant la mise en quarantaine de la zone (avons-nous été les seuls à respecter le territoire sacré ???).
Nous poursuivons le chemin jusqu’à la traversée de l’avenue de Bouconne et improvisons un boucle « pépère » sur la seconde partie de la foret.
De retour sur l’avenue de Bouconne, on traverse et là c’est le drame ! Ma selle casse net (la visse support se sectionne) et je me retrouve rapidement avec un appui beaucoup moins confortable. N’étant pas fan de ce genre d’accessoire je démonte la tige de selle dénudée, au grand désespoir de mes chers compatriotes qui aurait aimé que je sois plus joueur….
Il reste alors un dizaine de kilomètres pour rejoindre le point de départ, je décide de rentrer au plus court….en danseuse… (je ne suis toujours pas joueur…) tandis le reste du groupe, auquel je confie mon fils, repart sur un parcours plus ludique.
Nous nous rejoignons donc 10km plus tard et 2 cuisses en feu, sur le parking du stade !
Bilan : 35.7km, dénivelé 371m, temps : 2h et 1 selle en moins ! »
A+ pour de nouvelles aventures
Lionel