Au sommet de l’Alaric

Nouveau Week End sportif ce 22 octobre.

En quête de nouveaux panoramas et de sensations différentes, un petit groupe de bikers décide de se lancer samedi sur les pentes du mont Alaric.

GuiGo (Guillaume Godard) l’initiateur de la sortie convainc Guiga (Guillaume Gazagne), Pascal, Fred et Lionel de le suivre pour  une sortie « de 40-50 km avec 1200m de D+ au max » . Rendez-vous est donné au Decat à 8h. A 10h, nous retrouvons Pascal bis, ami de Guigo et guide improvisé, au pied de l’Alaric, et nous voici partis, sandwich dans le sac. Le début est rude: 400 m de montée rocailleuse, où le sol se dérobe sous nos roues crantées, avec une difficulté progressive mais réelle. Les trois flèches Guigo, Guiga et Fred se tirent la bourre pendant que Pascal bis ferme la marche, évitant ainsi à votre serviteur de devoir forcer. Au sommet, nous rencontrons des chasseurs qui bloquent toutes les descentes côté Nord ce qui nous amène donc côté Sud. Les paysages sont superbes, avec une vue grandiose sur les Corbières. La descente permet d’inverser les rôles. Fred, tout pimpant jusque là, laisse passer Pascal bis et Guigo, nos 2 têtes brulées, le long de singles empierrés. Ça ressemble à la fois à l’Escala et à la Sainte Baume, cassant, deséquilibrant, tout en tension sur les pédales. Le plus bel obstacle: une plaque de roche fissurée, où après repérage seul Guigo et Pascal bis osent se lancer (voir les photos ci-dessous).

Puis nous reprenons la route un instant pour remonter le long de sentiers tous plus jolis les uns que les autres. Pose repas au sommet, près d’un moulin en ruine. Fred se jette sur l’assiette de Guiga, affamé. La rando reprend avec une nouvelle descente très engagée et éprouvante vers Lagrasse. Fred et Lionel se rendent compte de leurs lacunes techniques évidentes pendant que Guiga regrette amèrement de ne pas avoir encore son beau Top Fuel 9.7, la cuisse touchée par 2 chutes douloureuses liées à la fatigue provoquée par son semi-rigide. Seul Pascal ne se plaint pas, et descend lui aussi à tombeau ouvert derrière nos 2 casse-cous Guigo et Pascal bis.

Les montagnes russes continuent de plus belle, et la fatigue se fait sentir progressivement. Enfin nous abordons les dernieres montées, tout d’abord avec un splendide single à travers bois, étroit et étouffant, puis nous nous hissons vers le plateau final et atteignons Montlaur. Il est 16h40.  Après plus de 6h45 d’efforts, 55km et 1450m de D+,  tout le monde est fourbu et repus, enchanté d’avoir pu profiter de cette belle journée d’automne.

Enfin, dimanche, Lionel et Fred sont repartis, après LE match honteusement arbitré, faire une petite sortie dite de décrassage (enfin personnellement moi ça m’a plus que décrassé) vers Bouconne et Lasserre, face à un vent d’autan décoiffant.

Signé: le web maître.