Le Roc ou pas le Roc, telle était la question
Eh oui, ce Week End, il y avait les Rockeurs, et les autres.
Pour le Roc d’Azur, nous avions 4 envoyés très spéciaux: Fred, Laurent, Pascal et Christophe, et Fred nous a fait un joli compte-rendu:
C’était surement ma plus belle sortie VTT de tous les temps! Tout y était, l’ambiance, les paysages, la mer, la montagne, le ludique, le physique.
Bref c’est pas pour rien que le Roc d’Azur est la plus grande manifestation VTT d’Europe, avec ses 18 000 participants sur 4 jours, 150 000 visiteurs.
Sur notre épreuve, 56 km, 1800 m de dénivelé, 5100 inscrits, qui s’élancent par vague de 700, sauf la première. Tous les champions sont là: les Suisses Lukas et Mathias Flückiger, l’Italien Marco Fontana, Julien Absalon, Stéphane Tempier, meilleur Français aux Jeux Olympiques (11e), qui remportera la course.
Et en 7 ème vague, Laurent, Christophe, Pascal et Fred. Nous nous élancerons une heure et demie après les premiers.
Départ : on attaque par 5 km de plat. Laurent s’échappe, tandis que Christophe, Pascal et Fred restent ensemble pour un échauffement sur un rythme tranquille.
km 12 : Après une première montée avec des vues époustouflantes sur la mer, puis une première descente que nous passons facilement au milieu des concurrents moins à l’aise ( si, si tous, moi compris, nous étions à l’aise dans les descentes, testostérone oblige ! ) et nous nous retrouvons pour un premier ravitaillement. Hélas la course est finie pour Christophe qui vient de casser l’attache de sa suspension arrière dans la première descente de la course !
km 20 : 2ème montée, 2ème descente et un bouchon : une voiture 4×4 de secours remonte la piste pourtant technique en contre sens, un blessé à bord. La veille, 2 personnes sont décédées tout comme l’an passé, alors on ne joue pas avec la sécurité ! Nous sommes forcés de nous arrêter pendant 20 bonnes minutes.
km 30 : Les montées succèdent aux descentes, je commence à fatiguer et à m’inquiéter pour la seconde partie du parcours ! Boire, s’alimenter, garder un petit rythme pour gérer en espérant que la forme revienne, en se servant de l’expérience des trails pour tenir au mental. Je manque d’entrainement, c’est sur. Pascal s’est envolé.
km 43 : après une montée interminable, avec des passages très raides, enfin le point culminant du parcours. Je reprends des couleurs en me lançant dans la descente, en suivant la trace des plus rapides et en doublant les hésitants ( si si ! )
km 49 : on nous avait dit qu’au km 43, les côtes c’était fini et voila que nous ne faisons qu’enchainer des montagnes russes ! Enfin voila le bord de mer. un petit footing sur la plage et ça y est il ne reste plus que 5 km de plat. Mince voila la pluie
km 56 : Voila 5 km que je tire le plus gros braquet sous la flotte à plus de 30 km/h, à doubler des cyclistes qui n’arrivent pas à prendre le train, puis 2 km dans la boue. On se croirait chez nous en hiver ! Tiens finalement j’ai encore des réserves. Enfin voila la ligne d’arrivée sous des trombes d’eau ! 4h54’58′ » ( 2264 ème ) avec les bouchons, j’aurais signé. Et voila exactement 50 secondes que Pascal et Laurent sont arrivés ensemble après s’être rejoints dans les derniers kilomètres. On se serait donné le mot on aurait pas fait mieux!
Bon c’est sur, c’est pas mon dernier roc d’azur : que du bonheur. Vraiment ça vaut le coup d’arrêter le temps d’un week end le tango autour de Fontenilles, pour se mettre au Roc !
A l’an prochain Fréjus !
Pour les autres, eh bien en prévision d’un dimanche pluvieux, nous sommes sortis samedi après-midi, Lionel, Guigo, DDP et Philippe P., et nous ne regrettons pas notre sortie.
Tout d’abord, le climat était au beau, voire ensoleillé. Nous décidons donc de nous rendre sur Pujaudran pour longer la 124, descendre ensuite dans le goulet pour pouvoir faire la jolie descente d’Enduro, remonter par le chemin interdit puis direction Bouconne et le canyon toujours aussi divertissant, remonter sur Pujaudran et finir par descendre sur Fontenilles à la tombée du jour.
Au passage, nous rencontrons le chemin de la rando des Chataîgnes, et en plein milieu, le long de la 124, v’la-t-y pas qu’ils avaient organisé (ou est-ce du pur hasard?) un shooting photo très sexe: un motard genre vieux beau nous invite à nous écarter du chemin et derrière une voiture blanche nous découvrons le corps bien dessiné (si si Fred, mieux qu’une jument je te jure) d’une Bimbo totalement dénudée en pleine séance photo de cul… hum, ça a alimenté la discussion pour le reste de la rando. Il paraît qu’elle s’appelle Stafina, a un blog très chaud où on peut retrouver les photos de la rando (enfin, les vttistes sont en fond derrière, mais ce n’est pas ce que l’on voit de premier abord).
Bref, un Week End bien animé comme on voudrait en avoir plus souvent 🙂