Steph dans le Finistère
Cette année, le temps libre et la météo ont été propices pour randonner
convenablement pendant mes vacances en Bretagne.
J’ai pu effectuer pas moins de 5 randonnées, de 42 à 84 km, à travers les
petits chemins, les sentiers côtiers ou encore les crêtes des monts d’Arrêt.
Voici donc une petite synthèse de mon périple de cet été en Finistère.
J’ai ainsi commencé mon aventure sur la presqu’ile de Crozon.
La 1ère rando est orientée sur le Cap de la Chèvre, petite branche de la
presqu’ile.
Le circuit est un mix entre du sentier côtier, et du sentier de bordure.
J’entends par là, du sentier de terre et de cailloux, mais pas directement
en vue de la mer.
Le dénivelé est assez faible. Les montées ne durent pas longtemps, mais les
successions de « coups de cul » cassent les jambes.
Le terrain est bien humide car la pluie est généreusement tombée la veille.
Un circuit bien sympa de 52 km.
La 2nde et 3ème rando sont assez similaire et effectuées sur du terrain
assez plat. Un bon mélange de terre et de bitume avalé à une moyenne de 18 à
19 km/h.
Du circuit roulant pour travailler l’endurance (82 et 43 km).
La 4ème rando vaut le détour car elle reprend une trace mythique en
Bretagne: le Roc’h des Monts d’Arrêt.
Cette rando est malheureusement organisé en septembre et n’est pas
envisageable depuis Toulouse (850 km de distance).
Mais si vous pouvez êtes dans le coin, je vous conseille vivement de la
faire.
Pour info, ce site accueille la 1ère centrale nucléaire de la France, qui a
été retiré du service dans les années 80. Elle est actuellement en cours de
démentellement.
Cette rando fait le tour du lac de Brennilis, situé au pied des Monts
d’Arrêt, et passant par la ville d’Huelgoat, qui organise d’ailleurs cette
rando le jour J.
Le cadre est magnifique ; une alternance de singles sur la crête et de
chemins plus ou moins boisés.
Je traverse ainsi de grands espaces recouvert de lande et de bruyère, sur
des singles si étroits que le pédalage en est compliqué pour ne pas faire
toucher les pédales.
Cet ensuite une descente sur Huelgoat à travers des chemins plus large,
traversant de multiples bois de résineux, et de zones humides.
La liaison qui me permet de revenir sur la crête est longue et interminable
; du terrain alterné de plat et de petit dénivelé mais caillouteux. Le
rythme est soutenu, et je commence à fatiguer. J’arrive enfin au pied du
pic, ou comme on dit dans notre pays, du coteau d’où l’on distingue cette
jolie chapelle.
Le final s’effectue sur la crête, avec une alternance de montée descente. Un
petit tour au pied de la chapelle St Michel de Brasparts, et je continue sur
le Ménez Kador culminant à ~370 m.
Je redescends ensuite sur Commana d’où je suis parti.
Au final 66 km et 1400 m de D+. Le temps était super et j’en ai pris plein
les yeux.
La 5ème et dernière rando a été tous aussi superbe mais sur autre registre,
puisque j’ai remonté la rade de Brest par le sentier côtier.
15 km de sentier et 38 km de liaison pour une sortie alternant les chemins
de terre noire Breton, et du sentier cassant.
Le portage est indispensable sur ces sentiers qui sont généralement réservés
aux rando pédestres, mais le spectacle et la vue permanente sur le goulet de
Brest sont trop beaux.