Week-End Club à L’Ainsa
Quel WE en ces 3 jours de la Toussaint.
Le club au presque grand complet (seul Fred manquait à l’appel) s’est retrouvé pour 3 jours en Espagne, dans le splendide écran de l’Ainsa, la Mecque du VTT selon certains.
Eh bien, j’y apporte mon vote. Le spot est simplement génial (pour ceux qui ont des jambes et un minimum de technique en descente):
- le village est à 500m d’altitude et est entouré de monts qui vont de 800m à 2000m, plus un fleuve découpant la vallée et un grand lac.
- des parcours balisés quadrillent la Zona Zero, avec toutes les difficultés possibles, allant jusqu’au Muy Difficil, et c’est pas de la blague
- toutes les descentes et crêtes se font sur des singles époustouflants, c’est la capitale de l’enduro
- les montées sont plutôt très raides et souvent longues et rocailleuses
- les paysages sont merveilleux et variés: chênes, pins, schistes, calcaires, ruisseaux, falaises, vautours, villages médiévaux abandonnés ou non
Bref, autant dire que c’était une vraie réussite.
Nous nous sommes installés dans une maison de village près du chateau le vendredi matin, puis démarrage en trombe sur le parcours balisé n#7, le plus beau de ceux que nous avons faits (même si nous n’avions pas la GoPro). Les images parlant plus que le texte, en voici quelques unes en diaporama. Un spécial Greetings à Rakesh qui, malgré les difficultés techniques, s’est accroché tout du long et a fini avec le groupe au mental. Sortie de 4h dont 2h30 roulantes, pour à peine 30 km et 1200m de D+ environ, avec plusieurs passages mythiques dans les couloirs de schiste dignes des terres noires de Digne.
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Le samedi, nous sommes partis en 2 groupes, l’un le matin pour le parcours 12 Noir+, l’autre l’après-midi sur un parcours plus court mais tout aussi joli.
Le parcours 12, c’est, réellement, un parcours muy difficil… sur le papier, ils promettaient 52km en 9H. Ca paraissait abusé non? eh bien nous sommes partis à 9h15 et rentrés à 17h30 en en ayant zappé une petite boucle. Pas si hallucinant au final. Des montées épuisantes, des descentes cassantes, pleines de sales caillasses, des portages en montée, en descente. Ca n’avançait pas. Moins varié que le premier parcours, celui-ci était vraiment physique avec 1800m de D+. Mais nous l’avons fait.
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Le dimanche enfin, nous sommes partis presque tous ensembles sur le n#5, plus court: 22km et 800m de D+ en 3h45 quand même (bon, 2h15 roulant, on a fait plein de pauses). Très joli encore, 2 grosses montées, des descentes vertigineuses (avec la GoPro cette fois), un Christophe qui a blanchi plusieurs fois de peur (si si ), un pied monumental là encore, et les 140mm de mon Stump n’étaient pas de trop.
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Dernier repas au gite, et retour en France en début de soirée, fourbus mais des étoiles plein la tête et une promesse: revenir pour continuer à découvrir cette région fantastique.